born to multiply
le rêve absolu du moment serait en quelque sorte une grève de l'existence.
Boby Lapointe a tort lorsqu'il affirme que l'amour même sans amour c'est quand même l'amour (c'est faux)
Il y a trop d'heures de sommeil en retard, je pense trop comme on me l'a si aimablement fait remarquer hier soir, je fume trop, ma prose ressemble à une chanson populaire débile. Je vais dormir aller au cinéma aller écouter du rock et rentrer m'écrouler avant de recommencer mais pas dans le même ordre et en remplacant la radio par le cinéma et samedi un colloque sur proust à paris.
il n'y a rien de foncièrement intéressant dans la fuite en avant que constitue actuellement mon existence, il s'agit d'agir (you gotta make it happen, c'est liam gallagher qui le dit) même si le sens de mes actes s'étiole un peu plus à chaque fois.
La nuit blanche d'hier nimbe les choses d'un halo quelque peu halluciné, les objets se détachent de ce qui les contient et j'essaye de fermer les yeux pour obtenir quelques menus instants de repos (et, le problème de fermer les yeux sans dormir ce sont les abbérations réelles qui se déroulent alors sous les paupières)